Du 11 au 28 juillet, le Fonds de dotation Robert Mazlo pour l’art et le bijou contemporain s'associe à l'école de bijouterie Le Arti Orafe - Florence et à l'association Arketip pour accueillir les œuvres des trois lauréats du prix Preziosa Young 2019.
Créé en 2008 à l'initiative de Gio Carbone, directeur et fondateur de l'école LAO - Florence, PREZIOSA YOUNG est un concours international réservé aux jeunes orfèvres, bijoutiers, designers et artistes, âgés de moins de 35 ans.
Lors de chaque édition, un jury hautement qualifié sélectionne un nombre restreint de participants, récompensés par une exposition et la publication d'un catalogue.
Deux prix spéciaux sont également décernés :
- Une résidence d'artiste de trois mois à Florence accordée cette année à Koen Jacobs (Pays-Bas).
- Une exposition personnelle lors de l'édition 2020 d'Inhorgenta à Munich accordée à Jongseok Lim (République de Corée).
Pour l'édition 2019, PREZIOSA YOUNG a reçu 147 candidatures provenant du monde entier. Le jury était composé cette année de :
Maria Cristina Bergesio, critique d'art, commissaire d'exposition, enseignante.
Tasso Mattar, artiste et commissaire d'exposition.
Maria Rosa Franzin, artiste et enseignante.
Robert Mazlo, artiste et galeriste (La Joaillerie par Mazlo), Paris.
Irene Belfi, galeriste (Galerie Irene Belfi), Milan.
LES LAURÉATS
YAJIE HU
Née en 1993 en Chine, vit et travaille à Florence, Italie.
Ces différents centre d'intérêts m'ont inspirée pour créer mes collections de bijoux.
Je travaille principalement avec la peinture acrylique, médium qui convient le mieux à l'expression de mes idées, dans la mesure où il permet un contact direct avec la couleur. Ce medium m'intéresse non seulement pour ses qualités visuelles, mais aussi pour ses possibles applications à la bijouterie.
Mes créations explorent les qualités esthétiques des formes organiques.
Je souhaite qu'elles soient portées sur le corps mais aussi considérées comme des œuvres d’art à part entière.
KOEN JACOBS
Né en 1989 au Pays-Bas, vit et travaille à Amsterdam.
Mon travail consiste à raviver des souvenirs d'enfance. Une fuite dans l'univers onirique et naïf d’un enfant, dans lequel il découvre en s'amusant le monde qui l'entoure et la beauté de la nature. Un squelette est à la fois le réceptacle de souvenirs du passé et un moyen de les recréer.
Tout comme le temps superpose ses strates à la nature et aux souvenirs, mes squelettes d’animaux sont pris dans un processus de transformation qui donnera naissance à une nouvelle image.
JONGSEOK LIM
Né en 1987 à Pyeongtaek, vit et travaille en Corée du Sud.
Dans notre vie quotidienne, les insectes sont peut-être trop insignifiants pour attirer notre attention. Sans le savoir, toutefois, nous entretenons avec eux des relations étroites qui ont de profondes répercussions sur nos vies. Quand j'étais jeune, les insectes attisaient ma curiosité et leurs formes particulières m'ont durablement impressionné.
Désormais ils sont devenus pour moi un moyen de raviver mes souvenirs d'enfance.
Leur apparence impressionnante résulte de leur inévitable évolution car il leur faut coexister avec les environnements changeants d’aujourd’hui. Les insectes évoluent pour survivre dans un écosystème en pleine mutation.