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PARTICIPATION AU PARCOURS BIJOUX 2017

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Sep
22

Nous sommes heureux de vous annoncer que la galerie LA Joaillerie par Mazlo participera à la nouvelle édition 2017 du Parcours Bijoux. Intitulée « Triptyque: la Vie, l’Amour, la Mort », cette exposition collective présentera les oeuvres uniques et originales de nos invités, artistes du bijou contemporain : Zoe Arnold (UK), Robin Kranitzky & Kim Overstreet (USA), Lisa & Scott Cylinder (USA), Asagi Maeda (JP), Barbara Paganin (IT) et Robert Mazlo (FR).   En écho à l’exposition de bijoux, la galerie accueillera également: – une sélection d’œuvres (issues de la série « Ensemble Seul ») du photographe Éric Antoine (avec l’aimable participation de la galerie Laurence Esnol), – ainsi qu’une installation/objet d’art inédite, issue de la collaboration du plasticien/photographe franco-chillien Hector Olguin, et de la designer/scénographe française Cynthia Ayral. Dans les mois qui viennent, vous retrouverez sur notre blog mais aussi sur Instagram et Facebook, de plus amples informations sur les participants (interviews, work-in-progress, actualité) ainsi que sur l’ensemble de la programmation du Parcours Bijoux. Exposition du 14 octobre au 15 novembre 2017. Vernissage le samedi 14 octobre à 15:00.

Chloé Mazlo ou la fin des Illusions

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Mar
13

Conviée à déployer sa vision du Divin, Chloé Mazlo expose ses oeuvres à LA Joaillerie, du 29 mars au 3 mai prochain. La jeune réalisatrice de films d’animation a délaissé quelque temps appareil photo et papiers découpés, pour renouer avec la pratique introspective du dessin. Elle aborde la thématique de l’exposition de manière inattendue en questionnant la notion de Croyance, fidèle à ce regard décalé dont elle a le secret. Quand croire nous expose fatalement à des désillusions… epuis 2007, date de sa sortie des Arts Déco de Strasbourg et de son entrée officielle dans la vie d’artiste, Chloé Mazlo s’adonne à la déconstruction des mythes. L’Amour m’anime, Deyrouth, et récemment Les Petits Cailloux, sont autant de prétextes pour passer en revue le Grand Amour, la Famille idéale, le Bonheur. Elle y dissèque ces croyances communes et ordinaires auxquelles nous nous enchaînons, au risque parfois de nous infliger des souffrances inutiles…  Ancrés dans leur époque, entre crise des idéaux et espoirs déçus, les courts-métrages de Chloé Mazlo décrivent à des degrés divers les tribulations de personnages aux prises avec l’expérience du désenchantement. L’occasion également pour la jeune artiste de dérouler avec tendresse et un sens rare de l’autodérision, le fil d’un récit initiatique, aux accents fortement autobiographiques.     Car la porosité entre sa vie et ses oeuvres ne l’effraie pas. Elle constitue au contraire un trait essentiel de son […]

Héctor Olguin

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Nov
12

FLAMINGO : LA BEAUTE INFINIMENT DOULOUREUSE DES CREATURES DE L’ENTRE-DEUX Texte d’Elisabeth Richard Berthail pour l’exposition « Flamingo » Héctor Olguin crée et met en scène un ensemble de personnages excentriques, dont chacun est un morceau de lui-même, un fragment où divers aspects de sa personnalité coexistent. L’identité de l’artiste se déploie ainsi en une nuée de silhouettes incertaines et fébriles, opérant des traversées d’un sexe à l’autre, intégrant le masculin et le féminin, que ce soit sous la forme du travestissement ou de l’androgynie. Les images de la série Flamingo exhibent des éléments iconiques que l’on croit aisément saisissables. On y reconnaît des figures mythologiques : Pandore, éblouie par une lumière magique, qui vient d’ouvrir une boîte défendue. Des personnages de fables : Pinocchio, qui avec une songeuse insolence, agite un bouquet de branches mortes devant son visage à demi endormi. Cependant, chacune de ces figures reste close sur son propre mystère, le regard absent. On retrouve dans leur brûlante immatérialité, l’envol et la légèreté d’un incendie intérieur, qui vient complexifier leur identité. Cette ambiguïté est renforcée par le fait que les photographies d’Héctor Olguin ne donnent pas l’impression d’une parfaite évidence optique. Sur certains clichés, le corps du modèle n’émerge que difficilement de l’univers vibrant et coloré qui tangue autour de lui. Il devient un corps subtil, composé des liens étendus d’une figure avec son environnement de textures […]

L’Imaginarium d’Antoine Corbineau

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Oct
03

Après le Springboard, première exposition personnelle présentée à Paris en juillet dernier à la galerie LJ, le peintre Antoine Corbineau confirme ses nouvelles orientations de travail. Pour le cycle le Divin (é)Moi, il signe des oeuvres aux accents métaphysiques, mais nimbées cette fois d’une sérénité inédite … lustrateur à la notoriété grandissante, Antoine Corbineau cultive également une oeuvre de peintre, même s’il est vrai qu’il lui aura fallu le déclic d’une sélection au Salon de Montrouge en 2011 pour se convaincre d’y consacrer, enfin, le temps et l’énergie nécessaires. Son style à la fois foisonnant et immédiatement identifiable ainsi que son goût immodéré pour le genre de la cartographie n’ont d’ailleurs pas manqué d’influencer ses premières oeuvres peintes. Mais au cours de ces trois dernières années, l’artiste s’est peu à peu affranchi de l’artisan, se façonnant un univers pictural original. Un champ d’investigation parallèle, qui tout en se nourrissant de son travail d’illustrateur, le conduit vers des voies encore inexplorées. Antoine Corbineau n’est pas issu d’une famille d’artistes et c’est tant mieux. Dessinateur précoce, il sacrifie un temps aux figures imposées des cours académiques, puis se libère très vite du carcan de l’art dit « sérieux ». Il renoue ainsi avec une veine débridée et plus spontanée à laquelle l’histoire de sa famille n’est pas étrangère. Biberonné à l’art brut dont sa mère est une amatrice inconditionnelle, […]

Nathalie Grenier, artiste inspirée

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Mar
10

Engager une discussion avec Nathalie Grenier à propos de ses oeuvres et de sa démarche artistique, c’est plonger au coeur du mystère et de la poésie d’un discours elliptique, qui imprègne son oeuvre toute entière…  a question à peine posée, elle la répète d’abord pour elle-même. Comme pour mieux la capturer, de peur qu’elle ne lui échappe. Mais alors qu’elle semblait ébaucher une réponse, on sent déjà que son esprit s’est éclipsé, pris dans un vagabondage allègre, captivé par l’émerveillement que fait rejaillir en elle l’intrusion d’une idée nouvelle. Comme séduite par la fulgurance d’une image.   Nathalie Grenier a cette faculté rare de rebondir sur les petits miracles qui infusent le quotidien, de s’extraire aussi avec une infinie délicatesse du monde auquel elle participe, tout en le contemplant avec un enthousiasme gourmand. Observatrice avant tout d’elle-même, elle guette ses propres réactions. Étonnée par la richesse d’un échange, elle analyse en laborantine les résultats de ses expérimentations.   Lorsqu’on l’interroge sur la genèse de certaines de ses oeuvres les plus récentes, peintes sur de vastes draps de toile et sur les raisons qui l’ont amenée à épouser le format insolite du « lit deux places », comme elle s’en amuse, on comprend, dans la jubilation non feinte qu’elle exprime à cet instant précis de la remémoration, à quel point son être est constamment tendu vers l’invention, mu par […]